Lucie
« Il y a plus de galeries que ce que l’on pense, et j’ai déjà fait de très belles rencontres professionnelles : on rencontre beaucoup d’artistes, c’est génial ! »
Pour Lucie, le Lot c’est à la fois un coup de foudre, une envie pressante de changement de vie et une opportunité. A 36 ans, elle a déjà connu de nombreux métiers, et vécu dans bien des villes et territoires français. « Deux passages dans le Lot, à l’occasion de vacances, ont suffi à nous convaincre de venir nous installer ici » raconte Lucie. Arrivés en septembre 2023, elle et son compagnon Milan ont pu se faire héberger chez des amis sur Soulomès, le temps de trouver un logement.
Le Lot, nid d’artistes
Cette arrivée dans le Lot était aussi un moyen pour Lucie de faire de son premier amour, le dessin, sa nouvelle profession. « Il y a environ un an, j’ai décidé de faire un métier-passion. J’ai donc lancé mon entreprise d’illustratrice, sous le nom de Solmiris. Et venir dans une région touristique, c’est plutôt adapté » assure-t-elle. « Cela permet de vendre sur les marchés ou des lieux d’exposition, par exemple. » Le Lot fait mentir ceux qui lui disaient que la vie artistique n’y était pas très développée : « il y a plus de galeries que ce que l’on pense », remarque l’illustratrice, « et j’ai déjà fait de très belles rencontres professionnelles ! »
« On rencontre beaucoup d’artistes, c’est génial » insiste-t-elle avec enthousiasme. Souvent nichée à la bibliothèque, cette passionnée de l’image se propose aussi pour des lectures, et y noue des amitiés. Si Milan profite de son association de Krav Maga pour faire connaissance avec d’autres Lotois, Lucie reste concentrée sur sa nouvelle aventure professionnelle. Elle profite tout de même de son temps libre pour explorer le Lot, le plus souvent à pieds, comblée par l’infinité de possibilités que lui offre son nouvel environnement. Elle énumère, émerveillée, « les gorges, Rocamadour, le GR… Ici, c’est la petite montagne, il y a la forêt partout, et des paysages superbes… Et depuis qu’on est là, on découvre les petits coins inconnus, à moins de 5km de chez nous. On se dit qu’on va mettre un certain nombre d’années à en faire le tour ! Habiter là quand on est un peu sportif, c’est un régal. »
Commandes et ateliers
Pour s’ancrer sur son nouveau territoire, Lucie a fait le choix de travailler avec des imprimeurs locaux, en plus de s’essayer à la technique ancienne du cyanotype. Elle s’est spécialisée dans les illustrations animalières en noir et blanc, qu’elle vend sur les marchés de noël ou d’artisanat, et en boutique. « Ça a beaucoup plu ! Mais je souhaite surtout dessiner pour les autres » souligne-t-elle. Sous le nom de Solmiris, elle travaille de plus en plus sur commande : tatouages, portraits animaliers, logos… Avec un rêve : illustrer des textes, qu’il s’agisse de livres, albums ou chansons ! En parallèle, elle réfléchit à des ateliers pour transmettre sa passion.