Léa Martinent
« Ici, on peut multiplier les rencontres à travers le sport, la vie culturelle très intense du Lot ou en s’intégrant au tissu associatif »
Arrivée dans le Lot à la mi-2022 grâce à une opportunité professionnelle, Léa s’est installée d’abord dans la vallée du Célé avant de venir à Cahors en tant que chargée de projet au sein du service Culture et Sport du Département. Après un court passage dans le Tarn-et-Garonne, cette cycliste a été attirée par le Lot, où elle venait régulièrement se balader à vélo. Un bol d’air frais et de nature, après avoir longtemps vécu dans les grandes villes françaises.
Le Lot en long, en large et en travers
Pour s’intégrer au territoire, « je multiplie les moyens de rencontrer de nouvelles personnes » explique Léa. Adepte de « la vie culturelle très intense du Lot, surtout en été », elle se lance aussi dans de nouveaux sports, comme la natation ou encore l’escalade. Mais le Lot, elle le découvre avant tout sur son vélo, avec lequel elle passe le plus clair de son temps. « Moi qui fais beaucoup de vélo, j’aime bien rouler dans le Lot, entre le causse et les vallées. Les paysages sont diversifiés, avec le Ségala ou la Bouriane ou le Quercy Blanc, tout est concentré sur un petit bout de terre. Ce qui me plaît dans le Lot, c’est que c’est très préservé », retient-elle de ses échappées.
Surtout, Léa roule beaucoup en tandem. Elle a découvert ce moyen de transport deux ans plus tôt : « avec ma collègue Rebecca, on avait 40km aller-retour pour aller au travail. On s’est lancé le défi de les faire tandem ! Un mois plus tard, on a trouvé une nouvelle monture » raconte-t-elle. Une passion qui a amené les deux amies à parcourir 650 km l’été dernier, avec un objectif en tête : mettre en lumière les acteurs de l’agriculture paysanne, dans le cadre de leur association Graines de Tandem. Cette épopée a débouché sur la création d’une exposition et d’une mini-série sur leurs rencontres. « Pour faire vivre ce projet dans le Lot, on s’appuie sur les associations déjà bien installées dans le paysage lotois, mais aussi sur des producteurs durables locaux », raconte-t-elle.
Un écosystème associatif vivant
Léa travaille notamment en lien avec la Véloterie de Cahors, un lieu qui a pour objectif de rendre le vélo accessible à tous à travers un atelier de réparation participatif. « S’intégrer au tissu associatif est un autre moyen de multiplier les rencontres lotoises », pour cette nouvelle habitante de Cahors. De cette collaboration est née l’organisation de balades gourmandes, au cours desquelles « j’emmène des groupes chez des producteurs locaux, au départ de Cahors ». Avec le vélo comme moyen de transport, évidemment !