Adrien Sarri
« On connaît très vite tout le monde, on peut facilement lier des amitiés »
Si Adrien Sarri est arrivé dans le Lot il y a maintenant deux ans, c’est un peu au gré des opportunités. Mais selon lui, « on arrive dans le Lot par hasard, on y reste par amour ». Né à Reims, ce jeune professeur des écoles a vécu dans toute la France au cours de son enfance, avant d’atterrir sur son nouveau terroir. Après un cursus d’ingénieur en partie mené à Toulouse, Adrien s’est rapidement tourné vers un tout autre métier, « un rêve d’enfant » explique-t-il : professeur des écoles.
Le Lot, un territoire convivial
C’est cette réorientation qui l’a fait venir dans le Lot : Adrien souhaitait s’installer dans le Sud-Ouest, et connaissait un peu Cahors et les environs, d’où son meilleur ami est originaire. Après deux premières années passées dans la capitale du Quercy pour y décrocher un master d’enseignement, Adrien a décidé de s’y installer définitivement. « Nous avions une promotion très humaine se souvient le jeune diplômé, et j’ai adoré l’environnement lotois. On a formé un groupe très soudé, et on a travaillé ensemble pour obtenir le concours de professeur des écoles » raconte-t-il.
Cet aspect humain, Adrien l’a développé au sein de l’association étudiante qu’il a cofondée, pour regrouper les élèves de son master. Surtout, il l’a retrouvé en-dehors des amphithéâtres : « dans le Lot, on est proche de la nature et de la campagne. J’ai vécu dans des grandes villes, et au marché par exemple, on n’a affaire qu’à des grossistes ou presque, se souvient le jeune professeur. Ici, on est en contact direct avec le producteur. Outre le coût de la vie plus faible qu’ailleurs, on connaît très vite tout le monde, on peut facilement lier des amitiés » se réjouit-il.
Cinéma, vélo, tennis, baignade, …
Pour lui, le Lot c’est aussi un territoire à taille humaine. Sur Cahors, Adrien peut tout faire à vélo : « mon objectif est d’utiliser la voiture le moins possible annonce-t-il. Je peux même me rendre à l’école Lucien Benac de Terre Rouge, à laquelle j’ai été affecté, par les pistes cyclables. D’ailleurs les bus sont gratuits, on peut rapidement traverser le centre à pieds, et je trouve une place pour garer ma voiture en bordure de la ville », explique Adrien.
Ce cinéphile passe toute une partie de son temps libre au cinéma. Mais lorsqu’il sort des salles obscures, Adrien profite des paysages lotois : « je fais de la course à pied et du vélo. Je viens de commencer le tennis aussi. On va à Catus avec un ami, où on se baigne dans le lac les beaux jours ! »
